Le Westie – West Highland White Terrier Québec

Ce qu’en dit la littérature

Cette race appartient à la famille des Terriers. Le Westie n’a pas renié ses origines de chasseur d’où sa curiosité. Chasseur impitoyable de vermine, c’est un grand sportif, compagnon idéal des gens actifs. Il s’adapte autant en maison qu’en appartement. De grandes sorties dans la nature, ou des sports tels que l’agility, lui font le plus grand bien.

A la maison c’est un chien affectueux, joueur et très rusé. Il a grand besoin de compagnie. Il est très proche de son maître. Ce n’est pas du tout un chien de garde mais il veut quand même faire son travail en aboyant lorsqu’un bruit étranger survient.  Il est fondamentalement sociable et amical envers tous. Il peut être très calme quand son maître le demande et être très actif. Très câlin, il est toujours partant pour se balader, jouer etc.

Le Westie est un chien assez dominant, aussi son éducation doit être menée avec fermeté. Lorsque cette dernière l’est, le westie peut vous surprendre quant à sa facilité à comprendre rapidement les ordres.

Mon expérience personelle

Le poids standard du WHWT se situe entre 6 et 10 kilos, les femelles étant la plupart du temps, plus petites que les mâles. La fourrure est d’un blanc lait (et non un blanc bleu), et les poils de qualité sont durs et gros, nommés parfois fils de fer. Par contre il existe aussi des westies à poils « mixtes » qui sont moins typés, et à poils « mous » non prisés par les reproducteurs, car ils sont extrêmement difficiles à épiler. Notons que ces derniers, poutant très appréciés des clients comme chiens de compagnie, ne performent pas du tout en show, car le standard de la race exige un poil dur.  Beaucoup de clients me demandent des chiens plus petits, autour de 5 kilos (mâle ou femelle). Sachez que ce que j’aime du WHWT c’est justement son côté costaud, avec un bonne ossature et des muscles très forts, bien dans son corps et dans sa tête, alors je ne m’évertue pas à marier des chiens petits ensemble pour avoir des descendants légers, j’opte personnellement pour des chiens bien équilibrés.

Côté tempérament, on peut dire que le WHWT est très intelligent et un peu têtu (c’est un terrier quand même !). Il acquiert rapidement l’art de manipuler par ses airs charmeurs. Il faut donc lui inculquer des règles simples dès son jeune âge, être constant et conséquent, mais tout en douceur. Comme il adore son maître et qu’il cherche toujours à lui faire plaisir, les apprentissages s’avèrent habituellement faciles, et comme le westie est très sensible, je préfère adopter une technique de dressage basée sur le renforcement positif.

Le westie sera toujours plus heureux et équilibré s’il reçoit des stimulations diverses, autant par le jeu, les sorties que les apprentissages.  Ne réduisez pas ses découvertes à la même ballade 3 fois par semaine. De bonnes marches parfois en campagne, parfois en ville lui font le plus grand bien de même que les activités d’agilité, les cours d’obéissance, etc. Une grande gamme d’activités est offerte aux propriétaires de chiens, et elles ne sont pas à dédaigner car elles procurent beaucoup de plaisir, autant au chien qu’à son maître.

Certains westies aboient plus que d’autres, surtout les plus territoriaux (plutôt les mâles), ou plus nerveux (plutôt les femelles). Mais habituellement, avec de bonnes connaissances en dressage canin, on parvient à rendre les jappements à un niveau très acceptable.  Sinon, comment ferais-je pour vivre avec huit westies dans la maison ????

Enfin, les westies ont généralement une santé coriace, mais une peau plus sensible. Ils sont malheureusement sujets aux allergies alimentaires ou saisonnières. Une nourriture de qualité et bien adaptée à votre chien ainsi qu’un toilettage personnalisé réduisent habituellement la majeure partie de ces inconvénients.

Comme mes westie vivent dans la maison et sont toujours collés contre nous (sur nos fauteuils et dans nos lits … oui je sais, c’est pas très bien …), je les lave habituellement aux mois durant l’été et un peu moins souvent durant l’hiver.  Mais je peux le faire parce que les miens n’ont pas de problème de peau. Sinon, les nettoyages trop fréquents pourraient détruire les éléments protecteurs de celle-ci et créer des chutes de poils fréquentes ou des démangeaisons.

Par contre, n’espérez jamais avoir toujours un westie blanc immaculé, sauf si vous le gardez dans de la ouate ou constamment en cage (quelle vie !!!). Les miens adorent se rouler dans le gazon frais tondus (green terrier), la boue (brown terrier) et même pire … Je nettoie souvent les parties plus sales (pattes ou tête) avec un shampooing à sec qui détache et désodorise, et je peigne mes chiens presque à chaque soir avant le coucher, pour leur garder un pelage propre et soigné.

Dans la littérature, on dit qu’un coup de peigne 2 fois par semaine et un lavage une 2 à 4 fois par année sont suffisants pour ces chiens blancs à peau sensible. Mais il faut faire preuve de jugement et s’ajuster au style de vie de notre chien et au terrain sur lequel il s’active. Un chien à la « peau » sale aura plus de problèmes de peau qu’un chien trop nettoyé. Chez nous, l’hiver, les chiens se mouillent mais se salissent peu, à part les pattes qu’on doit bien rincer après chaque sortie dans le sable ou le sel des chemins. Et n’attendez jamais de repérer votre chien à « l’odeur » pour le laver !!!!!

Étant une pure amateur de Westie, pour moi, un westie n’en est pas un s’il n’est pas épilé et s’il n’a pas le poil bien dur. On dit aussi que l’épilation veille à conserver une peau plus en santé. Bien sûr, cela augmente les frais d’entretien (env. aux 2 mois) à moins que vous ne décidiez de le faire vous-même, ce que je vous conseille fortement. Une petite visite occasionnelle chez un toiletteur professionnel vous aidera à parfaire votre technique. Il n’est pas facile de trouver un toiletteur qui pratique l’épilation, mais il y en a. De plus, le fait d’entretenir votre chien vous-même crée des liens entre vous et cela renforcie aussi son dressage.

Évidemment, je peux concevoir qu’un chien vendu comme chien de compagnie, e.i. qui ne sera jamais présenté en show, pourra avoir lui aussi un beau « look westie » s’il est tondu par un toiletteur doué. Le coût d’entretien sera moindre (aux saisons) mais le poil sera plus mou, plus salissant, et retombera sur la tête dès qu’il repoussera un peu. C’est pourquoi un petit rafraîchissement de celle-ci peut être prévu entre les tontes.

Mais l’important n’est-il pas que vous aimiez votre chien pour ce qu’il est et non pas pour son apparence parfaite !!!

Chez moi, une grande attention est portée aux besoins supplémentaires de la femelle gestante (alimentation, entretien de la forme physique, besoins affectifs). Dès la 7e semaine de gestation, on lui prépare un panier dans une caisse de mise-bas dans une chambre à coucher. Je supervise toujours l’accouchement. Une fois nés et jusqu’à l’âge de 3 semaines, les chiots demeurent dans leur caisse et c’est là qu’ils y font leurs premiers pas. C’est aussi à cet âge (3 sem.) qu’ils commencent à manger tout doucement, tout en continuant de téter.

Ensuite, ils arpentent doucement la chambre à coucher sur des tapis qui leur permettent de ne pas glisser ce qui pourrait déformer leurs articulations. Dès qu’ils sont plus stables, ils commencent à se promener dans les pièces communes de la maison, toujours sous la supervision de maman. C’est à ce moment aussi qu’ils font plus ample connaissance avec les autres chiens de la famille. La meute leur confère délicatement de solides notions de hiérarchie. Dès que la température le permet, on les sort dehors pour des périodes de plus en plus longues (apprentissage propreté à l’extérieur). Et c’est entre 8 et 10 semaines que les chiots quittent le nid.

À partir de la 2e journée de vie et ce jusqu’à leur départ, les chiots sont manipulés à tous les jours. Dès que maman le permet, les autres chiens viennent aussi sentir et lécher les chiots dans la chambre à coucher. Leur fascination envers ces petites boules de poil est très grande, mais il est drôle de constater comme certains adultes s’y attachent très vite, tandis que d’autres restent plutôt indifférents, une fois leur curiosité rassasiée. La socialisation des chiots est donc très bien commencée !

L’apprentissage de la propreté se fait dès leur naissance par la mère qui les nettoie constamment. Vers 3 semaines, ils arrivent à faire la différence dans la caisse entre leur panier dodo et leurs alèses faites pour évacuer (pipipad). À 8 semaines, ils ont déjà de bonnes notions de propreté même à l’extérieur. Mais ce n’est qu’un début, évidemment !